vendredi 26 février 2016

Au stade des préliminaires


A l'heure où je vous parle, confinés dans d'obscures soupentes nazairiennes et parisiennes, de vaillants travailleurs besognent et transpirent sur le programme du Flâneur pour la saison à venir.
Car, le sort en est jeté, le café rouvrira au mois de mai.
Mais impossible de lever aujourd'hui le voile sur cette programmation. Sachez juste que, si les plages d'ouverture du Flâneur se montreront plus étroites (3,5 jours/semaine), elles seront aussi beaucoup plus denses.

Alors, ceci est juste un billet pour dire que l'on ne peut encore rien dire ? Pas exactement : il y a une chose dont il faut parler tout de suite.
Dans les animations à venir au Flâneur figure l'organisation d'un "Loto d'arts".  Késaquoencore ? Eh bien, voici un copier-coller des explications données par Jacqueline Houplain, peintre et créatrice de La Rutile, une association créée voilà une dizaine d'années pour sensibiliser à la création artistique un public le plus large possible. Concernant le Loto d'arts, Jacqueline explique :

 “ Cette histoire a commencé en septembre 2013, chez Loubet, artiste montreuillois qui propose un "off" pendant les portes ouvertes de Montreuil. Les voisins viennent peindre chacun de sa couleur une des pierres meulières de son pavillon, surnommé "l'antre Dieu", puisque situé entre une église et une mosquée. L'idée de se donner un an pour mobiliser le quartier autour d'un grand jeu de loto où chacun pourrait tenter sa chance de gagner une œuvre d'art est lancée ce jour-là. 
Le concept du Loto d'arts repose sur le don d'artistes qui questionnent la valeur et la place de l'art dans la société. En faisant leur don, ils ont dans un premier temps adhéré à une idée un peu folle, et ils ont été suffisamment nombreux pour que nous collections plus d'œuvres que le nombre de lots redistribuables au cours du premier grand Loto d'arts du 13 décembre 2014.[...] Un site dédié,  très bien tenu à jour, nous permet de référencer les artistes donateurs. Le bouche-à-oreille et un article paru dans le journal de la ville nous ont valu des dons spontanés d'artistes et artisans d'art.
Cinq autres lotos ont été organisés, et nous avons toujours une avance d'œuvres car nous ne pouvons mettre en jeu plus de 10 pièces par séance. De Loto d'arts, ce projet est donc devenu "Collection impermanente". Elle compte actuellement  49 œuvres ; 73 ont été attribuées lors des 6 lotos organisés depuis trois ans.[...] Sa vocation semble d'être un petit musée itinérant et mouvant d'arts mêlés.”

Jacqueline Houplain poursuit ses explications sur le déroulement du jeu : les joueurs achètent des cartons de participation au prix de 1 euro (le produit de la vente des billets couvre, presque, les frais d'organisation), et tous les gagnants remportent donc une œuvre d'art. Le Loto se déroule dans une salle fermée, avec tout le matériel ad hoc et des présentateurs pour animer le jeu et parler des œuvres...

Pas de taie de traversin pour l'homme qui dort à plat-ventre, pas de charentaises pour la pré-ado, pas de bavoir brodé ni de jeu électronique pour la centenaire, pas de pompe à vélo pour l'handicapé moteur, pas de ramasse-miettes doré pour le routard chevelu : dans ce loto-là, chaque gagnant obtient une œuvre d'art. Et ça, tout le monde en a besoin pour enrichir sa vie. Même celui qui ne le sait pas. Même le bébé - à lui, elle servira plus longtemps, c'est tout.
 Séduite par son récit, j'avais demandé à Jacqueline Houplain l'autorisation de copier et adapter, en plus modeste, son invention pour Le Flâneur.
Jacqueline a fait mieux que donner son accord  : elle propose de venir animer, avec Loubet, un Loto d'arts au Flâneur, en faisant profiter chacun de la Collection impermanente.

Génial. Mais pour que cette expérience réussisse, il faut enrichir le fonds. D'où mon appel au don pour les  artistes et artisans d'art vivant en Bretagne et ailleurs :  photo, dessin, toile, statue, poterie, planche de BD, collage... vos créations feront de merveilleux lots pour le Loto d'arts ou ils enrichiront, provisoirement, une Collection impermanente destinée à être itinérante et à toucher des publics qui n'ont pas tous l'habitude de visiter les galeries et les musées.

Merci d'avance pour vos dons, merci de propager l'information auprès des artistes que vous connaissez, merci de nous contacter pour organiser la transmission des œuvres :  n.zeitlin@free.fr ou 06 03 07 03 95.

PS1. Un lien pour en savoir plus sur l'action de La Rutile : http://larutile.fr/, et celui sur le Loto d'arts  : https://lotodarts.com/.  
PS2. Quel rapport il y a-t-il entre la photo et le texte ? Aucun. J'avais juste envie de vous montrer cette photo.



jeudi 3 septembre 2015

Un ailleurs assez proche

SLOVENIE
La Slovénie, vous connaissez ? Non, pas la "Slovaquie", j'ai dit la SLOVENIE. Et non, ce n'est pas un lieu imaginaire inventé par une  écrivaine mélancolique et à la longue chevelure châtain foncé (longue, mais désespérément lisse, même si sa propriétaire tournicote ses mèches dès qu'elle est dans le bus - avant, elle se rongeait les ongles, ce n'était pas mieux) qui aurait tellement aimé se prénommer "Slovène".
Petit pays d'Europe du Sud, avec quelque deux millions d'habitants, la Slovénie a obtenu son indépendance de la Yougoslavie en 1991. Elle est même membre de l'Union européenne depuis 2004.
Des choses comme cela et d'autres sur sa population, sa superficie, sa langue, son histoire, vous pourrez les trouver sur votre Wikipédia habituel.
Mais je vous suggère de venir plutôt au Flâneur le 11 septembre, à 20 heures, pour écouter Zdenca Stimac parler de la Slovénie. Zdenca existe pour de vrai. Elle n'a pas une longue chevelure lisse, mais elle est d'origine slovène. Comme la littérature de ce pays lui semblait importante, elle a souhaité la faire connaître aux petits Français ignorants que nous sommes, en traduisant quatre ouvrages. Et puis, comme les candidats éditeurs ne se bousculaient pas au portillon, elle a créé sa propre maison d'édition, les Editions franco-slovènes et Cie.
Zdenca ne gagne pas sa vie en traduisant et en éditant. Elle traduit et édite parce qu'elle aime ses auteurs.
Difficile de ne pas la suivre sur ce chemin-là, vous allez voir - les auteurs slovènes sont pleins de vie, d'humour, d'insolence, de tristesse et d'étonnement. Le 11 septembre, en plus des informations données par Zdenca, deux lectures vous mettront, j'espère, l'eau à la bouche.
Couverture d'un conte publié par les Editions franco-slovènes


ET AVANT
Le vendredi précédent, autrement dit le 4 septembre à 20 heures au Flâneur, ce n'est pas mal non plus. Claudy Sarrouy interprète "Mme Olive sens dessus dessous", l'histoire d'une assistante sociale au bout du rouleau qui se recycle féministe à coups de récits, de sketches, de chansons, de slogans et surtout de costumes extrêmement personnels...
Nourri de quotidien et de vécu (Claudy Sarrouy est effectivement assistante sociale), ce spectacle déjanté nous entraîne vers un univers de folie.

AUTRES INFORMATIONS
Pour ne pas vous casser le nez et trouver ça désagréable, sachez que Le Flâneur a décidé de se la couler douce. Horaires d'automne à partir du 13 septembre (ne croyez plus ce qu'indique la colonne de droite - je ne sais pas comment la modifier) : le café est fermé les lundi et mardi ; les autres jours, il vous accueille de 12 heures à 19 heures.
Le cours d'espagnol reprendra au printemps. 
Le cours de taï-chi se termine le 7 septembre. Snif.
Pour l'instant, les conversations franco-anglaises du dimanche matin (de 11 heures à 12 h 30)  tiennent bon - on dirait que ces gens-là ont encore des choses à se dire.
Même résistance pour le marché du vendredi (17 heures à 19 heures) sur le parking du Flâneur. Depuis peu, il s'est même enrichi de deux nouvelles exposantes : fromages de chèvre, et des bijoux en création unique.

 

lundi 10 août 2015

Murs en chewing-gum ?

Il y a encore quelque vingt ans, les profs attachés à leurs fonctions d'éducateurs de la belle jeunesse se désolaient en regardant l'œil morne des élèves qui leur faisaient face, et ces visages où toute la vie se réfugiait dans la zone inférieure, là  où les clapotements d'une bouche mouillée accompagnaient une mâchoire agitée de mouvements convulsifs.
Le chewing-gum était partout : sous les tables des salles à manger, sur les sièges des cinémas, sur le sol des lieux publics où ils formaient de petites taches claires qui épuisaient celles qui ne savaient pas encore qu'elles s'appelaient des techniciennes de surfaces.
Aujourd'hui, mâcher du chewing-gum est passé de mode et le matériau même est peut-être menacé. Sauf si l'on voit plus grand. Sauf s'il devient l'un des composants d'un nouveau matériau à monter les murs.
La formule exacte est encore à trouver, les détails sont à peaufiner. Mais une chose est sûre : ce nouveau ciment, en se rétractant les soirs de grand vent, permettra des soirées intimes et douillettes ; l'été, en se dilatant, il perdra ses vertus calorifuges mais il ouvrira l'espace pour des fêtes moyennes ou grandes, au choix. Les petits enfants et les vieux crétins pourront même tenter de l'utiliser pour faire des bulles.
Ce nouveau matériau aurait été le bienvenu le vendredi 7 août sur les murs du Flâneur. Ce soir-là, Jo Van Bouwel donnait un concert avec Didier Dreo. Une foule de gens était venue les entendre et ils avaient raison : la voix si harmonieuse de Jo était accompagnée, soulignée, cognée parfois par des aspérités de ces cordes étonnantes. Douceur, charme, humour, connivence, ou simple beauté - tout cela était présent ce soir-là et nous aurions aimé que plus de personnes puissent pénétrer dans la salle pour en profiter.

Pour ne pas répéter les mêmes erreurs, le concert des Voix de la Grande Tribu (le vendredi 14 août, à 20 heures) aura lieu en plein air. Dans la prairie qui coule en direction du Flâneur. Pour s'asseoir, les spectateurs auront de l'espace et le choix entre d'énormes troncs d'arbre, une herbe privée d'orties, ou des sièges, classiquement.
On croise les doigts et on envoie du sel par-dessus toutes nos épaules gauches pour que la pluie ne s'intéresse pas à la Grande Tribu. Pour qu'elle n'ait jamais entendu parler de Youenn Gwernig. Pour qu'elle n'ait aucune envie de connaître cet immense poète qui émigra aux Etats-Unis et fut un ami de Jack Kerouac, breton lui aussi. Pour qu'elle ne veuille pas comprendre que ses descendants et des musiciens amis ont voulu, au départ, lui rendre hommage en interprétant certains de ses textes et de ses musiques. Qu'elle se batte l'œil de savoir que le projet a évolué, a pris sa vie propre. D'apprendre que les filles de Youenn ont elles aussi écrit des chansons, que La Grande Tribu (du nom d'un des livres de Youenn Gwernig) a sorti un CD et, puis s'est trouvée, à peine née, balancée dans des lieux aussi gigantesques que Les Vieilles Charrues ou le Festival de Cornouaille. Et que chaque fois le succès a été gigantesque.
On espère de toutes nos forces que la pluie, qui a raté toutes les dernières manifestations de la Grande Tribu, va encore louper Les Voix de la Grande Tribu, qui se produisent ce soir-là dans le cadre du festival Empreintes d'artistes.
C'est dit, la pluie cédera sa place le 14 août - faut-y être bête quand même !
Youenn Gwernig


Et puis deux précisions :
- J'ai annoncé que la boulangère serait absente du marché du vendredi sur le parking du Flâneur dans les quinze jours à venir. C'est vrai, mais pour que vous puissiez poser votre beurre, l'apiculteur Guillaume Leturgie, qui est aussi boulanger, apportera son pain.
- Les séances d'apprentissage de l'espagnol qui devaient avoir lieu les mercredis 12 et 26 août sont reportées aux jeudis 13 et 27 août. Même lieu, mêmes heures.



lundi 27 juillet 2015

Sans images, puisque l'on parle du futur

Pour vous donner une vision de ce qui se passe ici, pour vous permettre de préparer vos plannings, voici un programme des manifestations prévues au Flâneur dans les deux mois à venir.
Attention, ce programme peut se modifier à tout moment - du côté de l'enrichissement surtout, j'espère. Et d'ailleurs, si vous avez envie de faire connaître l'une de vos occupations préférées grâce à un atelier ou une expo, si vous souhaitez présenter un spectacle, venez vite nous en parler.
• Expositions
 - Du 6 juin à la fin juillet au moins : Exposition et vente de tableaux de Pierre Nègre. Ses tableaux utilisent une technique très particulière : ils sont faits de ciment teinté dans la masse, avec l'inclusion parfois d'éléments en aluminium, en bois, en résine.

 - En août, dans la salle du café, exposition de quelques poèmes encadrés de Christian Mahé, extraits de son recueil, Partages, Editions du Panthéon.

• Spectacles
 - Vendredi 31 juillet, à 20 heures : Concert des Semeurs de son. Purement instrumental au départ, ce groupe (né en juin 2014, en même temps qu’apparaissait Le Flâneur – petit moment d’émotion) était constitué d’un batteur, d’une basse et d’un guitariste. Composées par Fabrice (le guitariste), les musiques sont empreintes de ce qui a formé son oreille : les sons des années 70-80, le blues, le rock, les débuts du hard rock - avec une touche très personnelle. Récemment, le groupe est aussi devenu vocal en s’enrichissant de deux chanteuses, qui ont posé leurs paroles, en français ou en espagnol, sur les musiques. Participation libre, au chapeau.
- Vendredi 7 août : Concert de Jo Van Bouwel et Didier Dreo, à la guitare. Jo Van Bouwel est déjà très connue pour son interprétation de chants traditionnels irlandais, écossais, bretons et flamands. Elle chante, joue de la harpe et de la guitare. Avec son musicien et complice, elle interprètera certaines de leurs compositions, des musiques traditionnelles, mais aussi des compositions jazzy et quelques titres de son CD, Hag avel on. Participation au chapeau.
- Vendredi 14 août à 20 heures : Concert des Voix de La Grande Tribu. Après les festivals des Vieilles Charrues, le Cornouaille et la Nuit du livre à Bécherel (Cité du livre), les voix de la Grande Tribu, Gwenola, Annaïg, Julie et Erwan, s’offrent le plaisir de quelques concerts plus intimes, en toute simplicité, dans des lieux qu’elles affectionnent particulièrement. Accompagnés de deux musiciens du groupe, Jean-Jacques Baillard à l’accordéon et Arnaud Rüest à la guitare, elles accueilleront peut-être aussi le poète Bernez Tangi pour la lecture de poèmes de Youenn en breton. Participation au chapeau.
- Vendredi 21 août à 20 heures : Soirée en compagnie des conteuses du «Vent nous dit ». Ce groupe arpente le Finistère depuis 2012 et crée des soirées dans l'esprit des veillées d'autrefois. Des contes à l'air marin sont servis, mais aussi des contes traditionnels de Bretagne ou d'ailleurs, et enfin des créations pour amuser le public ou l'émouvoir... le tout agrémenté de musique. Participation au chapeau.
- Vendredi 28 août à 20 heures: Le conteur Ludovic Souliman arrive de Paris ou d'ailleurs pour nous parler en soirée du Rire de la tortue, un conte du rire qui libère les adultes et les petits (voir son site : http://www.ludovicsouliman.com/). Participation libre, au chapeau.
- Samedi 29 août à 20 heures : Concert du groupe ECO. Basse, batterie, guitare et chant - ce groupe de rock français interprète ses compositions avec un plaisir, une énergie et un rythme fous. Participation libre, au chapeau.
- Vendredi 4 septembre à 20 heures : Claudy Sarrouy fait son one-woman-show avec le quotidien de Madame Olive, assistante sociale comme Claudy l'est dans la vraie vie. Nourri de quotidien et de vécu, ce spectacle totalement déjanté nous entraîne vers un univers de folie. Participation libre, au chapeau.
- Vendredi 11 septembre à 20 heures : Découverte de la littérature slovène avec Zdenca Stimac, créatrice des Editions franco–slovènes. Lecture de textes, ou présentation rapide par Zdenca de la littérature et du pays slovènes, puis interprétation du Conte du paysan slovène par un comédien (voir site :http://editions-franco-slovenes-cie.e-monsite.com/). Gratuit, mais les livres sont en vente.
- Vendredi 25 septembre, à 20 heures : concert des Scoobee-Doo de Pleyben, un groupe vocal qui interprète, a cappella, du swing et d’autres chansons rythmés. Le répertoire comprend les standards anglophones des années 1940 à 1970 (Otis Redding, Beatles, Rolling Stones, Beach Boys, Elvis Presley.....), du gospel, ainsi que quelques chansons françaises (Eddy Mitchell, Michel Polnareff...).

Ateliers 
Ateliers réguliers :
- Taï-chi (lundi de 18 h 30 à 19 h 30), gratuit.- Cours d’espagnol (mercredi de 18 h 30 à 19 h 30), participation libre.
- Conversations franco-anglaises (dimanche de 10 h 30 à 12 h), gratuit.
Ateliers découverte :
- Samedi 22 août, de 17 heures à 19 heures : Atelier écriture, sur le thème de la flânerie et qui se déroulera en plein air, s’il fait beau. Apporter ses stylos et son bloc de papier préférés. Ouvert aux enfants et aux adultes. Gratuit.
- Lundi 24 août, de 16 h 30 à 18 h 30 : Atelier collage, dans la continuité de l’atelier écriture, mais peut aussi être suivi indépendamment. Catalogues de voyages, journaux, papiers divers sont les bienvenus mais non obligatoires. Gratuit.

Marchés
 - Tous les vendredis, de 17 heures à 19 heures, marché de produits locaux sur le parking du Flâneur. Marché alimentaire (légumes et fruits, plantes aromatiques, jus de pommes bio, vin, pâtés, miel, cidre…), mais aussi artisanal (poterie, bijoux…), avec des animations. Possibilité de passer commande de paniers, à retirer au cours de la semaine au Flâneur.

mardi 21 juillet 2015

Des empreintes au bord de l'eau

Une fois n'est pas coutume, Le Flâneur ne sera pas au centre de ce message. Du 1er au 16 août, une festival va se dérouler sur le canal de Nantes à Brest. Intitulée Empreintes d'artistes, cette manifestation présentera des œuvres d'art plastique, des livres d'artistes, des installations de land art, de la musique classique et contemporaine.
Il est rare que la Bretagne intérieure propose un éventail artistique si riche, il est rare que le canal de Nantes à Brest soit tellement bien célébré.
Pour monter un tel événement, il fallait un amour de l'art si violent qu'on doit le faire partager, un amour fou du canal, et une bonne dose d'innocence. Les gens de Ligne de légende ont tout ça, est sans doute pas mal d'entêtement aussi puisqu'il s'agit de la deuxième édition de ces Empreintes.
Bon nombre de festivals ont disparu cette année, faute de soutien. Celui-ci va naître bientôt. Il aura une courte mais belle vie si vous allez consulter son site  - http://www.empreintes-d-artistes.net/ -, si vous le soutenez auprès de votre réseau, si vous participez à la manifestation.
Les méchantes langues diront que "ah ah ah bien sûr Le Flâneur en parle piski fait partie de l'histoire". Oui, nous sommes très fiers d'être associés au festival et nous vous attendons le 14 août (pas le 13, comme l'indique par erreur l'ancienne mouture de l'affiche montrée ici) pour un concert des Voix de La Grande Tribu. Mais même sans ça nous aurions été aux côtés de cette Ligne de légende qui s'emploie à déplacer des montagnes.


Et d'ici là, au Flâneur seulement  cette fois :


Mercredi 22 juillet, de 14 heures à 16 heures : Atelier  pour apprendre à confectionner votre pain en cocotte, sans pétrissage. Prière d’apporter un récipient qui ferme et, si vous le souhaitez, pour la dégustation, une confiture ou un « tartinable ». Participation aux frais : 2 €.
- Vendredi 24 juillet, à 20 heures : Concert de lyres par Sarah Boyd, Anna Prokhovnik Cooper et Hanae Nakamura. La lyre est un instrument très ancien, connu en Perse, en Egypte, en Grèce et en Italie. Mais l’instrument actuel date des années 1920. Cet instrument au son très pur reste méconnu. Anna enseigne sa pratique et forme des professeurs, Sarah utilise ses vertus thérapeutiques auprès de ses patients. Lors de ce concert, les musiciennes interprètent du folk et de la musique traditionnelle. Participation libre, au chapeau. 
- Vendredi 31 juillet, à 20 heures : Concert des Semeurs de son. Purement instrumental au départ, ce groupe (né en juin 2014, en même temps qu’apparaissait Le Flâneur – petit moment d’émotion) était constitué d’un batteur, d’une basse et d’un guitariste. Composées par Fabrice (le guitariste), les musiques sont empreintes de ce qui a formé son oreille : les sons des années 70-80, le blues, le rock, les débuts du hard rock - avec une touche très personnelle. Récemment, le groupe est aussi devenu vocal en s’enrichissant de deux chanteuses, qui ont posé leurs paroles, en français ou en espagnol, sur les musiques. Participation libre, au chapeau. 
- Vendredi 7 août à 20 heures : Concert de Jo Van Bouwel et Didier Dreo, à la guitare. Jo Van Bouwel est déjà très connue pour son interprétation de chants traditionnels irlandais, écossais, bretons et flamands. Elle chante, joue de la harpe et de la guitare. Avec son musicien et complice, elle interprètera certaines de leurs compositions, des musiques traditionnelles, mais aussi des compositions jazzy et quelques titres de son CD, Hag avel on. Participation au chapeau.


Plus les ateliers réguliers :  
- Taï-chi (les lundis de 18 h 30 à 19 h 30 - mais pas de cours le 3 août), gratuit. 
- Cours d'espagnol (les mercredis de 18 h 30 à 19 h 30 - mais pas de cours le 22 juillet), participation libre, au chapeau.
- Conversations franco-anglaises (les dimanches de 10 h 30 à 12 h), gratuit.


Plus le marché :
Tous les vendredis, de 17 heures à 19 heures, marché de produits locaux sur le parking du Flâneur. Marché alimentaire (légumes et fruits, plantes aromatiques, jus de pommes, vin, pâtés et rillettes, fromages de brebis, cidre...), mais aussi artisanal (poterie, bijoux), avec des animations. possibilité de passer commande de paniers, à retirer au cours de la semaine au Flâneur. 





mercredi 15 juillet 2015

Dire du mal, c'est reposant

Oui, critiquer c'est reposant. Et gratifiant, en plus. Mais je ne peux rien dire de désagréable sur le concert, le 10 juillet, de Bernard Plot et François Benoît, deux auteurs-compositeurs français, deux visions du monde, deux sensibilités qui se répondaient, se complétaient dans une belle complicité.
 Bernard Plot au Flâneur

François Benoît au même endroit

Dire du mal des conteuses qui vont se produire le 17 juillet à 20 heures au Flâneur ? Mal parti quand on lit la description de leur spectacle, Contes amoureux : "De la cordillère des Andes à la péninsule bretonne, des montagnes de glace du Grand Nord aux terres arides du continent africain, Maryana et Solène explorent les contrées sauvages des contes amoureux." 
Maryana Charrrant slame et chante ses histoires. Son univers est poétique, peuplé de personnages énigmatiques et troublants. Solène Rousseau, elle, est influencée par le théâtre, le théâtre d'objets et les arts de la rue. Elle affectionne les contes cocasses, où se mêlent entourloupes et tours de passe-passe. 
Je sens qu'il sera difficile de les détester.
Maryana

Solène


Allez, puisque vous êtes là, je vous redonne le programme du Flâneur dans les temps à venir.  Ne vous y fiez pas totalement, les choses pourraient encore changer. Mais cela ira plutôt dans le sens des ajouts, alors autant faire un début de planning. Et avec un peu de chance, on trouvera des choses à critiquer là-dedans.


• Expositions et spectacles
- Vendredi 24 juillet, à 20 heures : Concert de lyres par Sarah Boyd, Anna Prokhovnik Cooper et une troisième musicienne venue du Japon. La lyre est un instrument très ancien, connu en Perse, en Egypte, en Grèce et en Italie. Mais l’instrument actuel date des années 1920. Cet instrument au son très pur reste méconnu. Anna enseigne sa pratique et forme des professeurs, Sarah utilise ses vertus thérapeutiques auprès de ses patients ; ensemble, elles interprètent des œuvres classiques et contemporaines. Concert gratuit. 
- Vendredi 31 juillet, à 20 heures : Concert des Semeurs de son. Purement instrumental au départ, ce groupe (né en juin 2014, en même temps qu’apparaissait Le Flâneur... petit moment d’émotion) était constitué d’un batteur, d’une basse et d’un guitariste. Composées par Fabrice (le guitariste), les musiques sont empreintes de ce qui a formé son oreille : les sons des années 70-80, le blues, le rock, les débuts du hard rock - avec une touche très personnelle. Récemment, le groupe est aussi devenu vocal en s’enrichissant de deux chanteuses, qui ont posé leurs paroles, en français ou en espagnol, sur les musiques. Participation au chapeau.

- Vendredi 7 août : Concert de Jo Van Bouwel et Didier Dreoà la guitareJo Van Bouwel est déjà très connue pour son interprétation de chants traditionnels irlandais, écossais, bretons et flamands. Elle chante, joue de la harpe et de la guitare. Avec son musicien et complice, elle interprètera certaines de leurs compositions, des musiques traditionnelles, mais aussi des compositions jazzy et quelques titres de son CD, Hag avel on. Participation au chapeau.
 - Vendredi 14 août à 20 heures : Concert des Voix de La Grande Tribu. Après les festivals des Vieilles Charrues, le Cornouaille et la Nuit du livre à Bécherel (Cité du livre), les voix de la Grande Tribu, Gwenola, Annaïg, Julie et Erwan, s’offrent le plaisir de quelques concerts plus intimes, en toute simplicité, dans des lieux qu’elles affectionnent particulièrement. Accompagnés de deux musiciens du groupe, Jean-Jacques Baillard à l’accordéon et Arnaud Rüest à la guitare, elles accueilleront peut-être aussi le poète Bernez Tangi pour la lecture de poèmes de Youenn en breton. 
- Vendredi 21 août à 20 heures : Soirée en compagnie des conteuses du «Vent nous dit ». Ce groupe arpente le Finistère depuis 2012 et crée des soirées dans l'esprit des veillées d'autrefois. Des contes à l'air marin sont servis, mais aussi des contes traditionnels de Bretagne ou d'ailleurs, et enfin des créations pour amuser le public ou l'émouvoir... le tout agrémenté de musique. Participation au chapeau.
 - Vendredi 28 août à 20 heures: Le conteur Ludovic Souliman arrive de Paris ou d'ailleurs pour nous parler en soirée du Rire de la tortue, un conte du rire qui libère les adultes et les petits (voir son site : http://www.ludovicsouliman.com/). Participation libre, au chapeau.  
- Samedi 29 août à 20 heurs : Concert du groupe ECO. Basse, batterie, guitare et chant - ce groupe de rock français interprète ses compositions avec un plaisir, une énergie et un rythme fous. Participation libre, au chapeau.
 - Vendredi 4 septembre à 20 heures : Claudy Sarrouy fait son one-woman-show avec le quotidien de Madame Olive, assistante sociale comme Claudy l'est dans la vraie vie. Nourri de quotidien et de vécu, ce spectacle totalement déjanté nous entraîne vers un univers de folie. Participation libre, au chapeau. 
- Vendredi 11 septembre à 20 heures : Découverte de la littérature slovène avec Zdenca Stimac, créatrice des Editions franco–slovènes. Lecture de textes, ou présentation rapide par Zdenca de la littérature et du pays slovènes, puis interprétation du Conte du paysan slovène par un comédien (voir site :http://editions-franco-slovenes-cie.e-monsite.com/). Gratuit, mais les livres sont en vente.
 - Vendredi 25 septembre, à 20 heures : Concert des Scoobee-Doo de Pleyben, un groupe vocal qui interprète, a cappella, du swing et d’autres chansons rythmés. Le répertoire comprend les standards anglophones des années 1940 à 1970 (Otis Redding, Beatles, Rolling Stones, Beach Boys, Elvis Presley.....), du gospel, ainsi que quelques chansons françaises (Eddy Mitchell, Michel Polnareff...).

• Ateliers 
• Ateliers réguliers :
- Taï-chi (lundi de 18 h 30 à 19 h 30), gratuit.
- Cours d’espagnol (mercredi de 18 h 30 à 19 h 30), participation libre.
- Conversations franco-anglaises (dimanche de 10 h 30 à 12 h), gratuit. 

• Ateliers découverte :
- Mercredi 22 juillet : Lucine Jegat vous apprendra à confectionner votre pain sans pétrissage, en cocotte.
 - Samedi 22 août, de 17 heures à 19 heures : Atelier écriture, sur le thème, peut-être,  de la flânerie. Ouvert aux enfants et aux adultes, gratuit. 
- Lundi 24 août, de 16 h 30 à 18 h 30 : Atelier collage dans la continuité de l'atelier écriture, mais qui peut aussi être suivi indépendamment, gratuit. 
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• Marché
- Tous les vendredis, de 17 heures à 19 heures, marché de produits locaux sur le parking du Flâneur. Marché alimentaire (légumes et fruits, plantes aromatiques, jus de pommes bio, vin, pâtés, cidre…), mais aussi artisanal (poterie, bijoux…), avec des animations. Possibilité de passer commande de paniers, à retirer au cours de la semaine au Flâneur.




mardi 7 juillet 2015

Rattrapage

Il faudrait avoir deux vies : l'une pour  participer aux événements du Flâneur, l'autre pour raconter ce qui s'y passe - pardon pour le retard.
Décidé si rapidement que je n'en ai pas parlé ici, l'atelier "Comment mettre en page pour être vu" a permis à des "stagiaires", encadrés par deux jeunes diplômés de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg (Chloé et Antoine, en fait), de créer des couvertures pour une nouvelle de Richard Brautigam, Yes, the fish music. Très différentes, elles étaient toutes intéressantes. Tenez, je vous montre.



Ces derniers jours, la musique est presque omniprésente près du canal. Grâce à nos grands amis anglais venus faire un concert le 3 juillet, grâce aussi à nos grands amis français de l'école de musique associative intercommunale, Korn Boud, qui ont joué ici le dernier vendredi de juin.
Et puis des soirées où rien n'est prévu précisément, mais où quelqu'un (Douglas, en fait) sort sa guitare, et une autre guitare apparaît, et puis quelqu'un (Karen, en fait) commence à chanter, suivie par d'autres. Ce n'est pas Woodstock, ce n'est pas un temps où la vie est douce comme le miel, mais franchement cela y ressemble. Avec des herbes très vertes, de la musique, des petits oiseaux et des enfants dans la prairie. Je vous montre encore.



Par ailleurs, le parking du Flâneur a les chevilles qui gonflent : il affirme être le seul équipement destiné au stationnement de véhicules polluants et  souvent moches qui, tous les vendredis, se transforme en doux nid pour des pommes de terre rouge cerise, des salades croquantes et joufflues, des fromages de brebis roulés dans du piment d'Espelette, des jus de pommes pétillants, des sirops de roses anciennes, des pains aux noix ou à l'épautre, des cidres et des vins qui chatouillent l'arrière-gorge... Un cinq à sept appelé, faute de mieux, "marché de produit locaux".

Le programme des soirées spectacles du vendredi commence à exploser et il y aura sans doute, au mois d'août, quelques débordements sur les samedis.
En attendant, on se prépare à la venue de deux chanteurs-auteurs-compositeurs (non mais c'est tout ?), Bernard Plot et François Benoît. Ils seront au Flâneur le 10 juillet, à 20 heures.
Une semaine plus tard, le 17 juillet à 20 heures aussi, Maryana et Solène s'installeront au Flâneur pour y présenter des "Contes amoureux".
Je vous reparlerai de tout cela - enfin, j'espère.

Juste un rappel pour le plaisir :
- atelier taï-chi tous les lundis de 18 h 30 à 19 h 30,
- cours d'espagnol tous les mercredis de 18 h 30 à 19 h 30,
- conversations franco-anglaises tous les dimanches de 10 h 30 à 12 heures.